Interdiction des voitures thermiques : voilà une nouvelle qui pourrait tout changer

Article publié le 09/12/2023 · Par Camille · Temps de lecture : 1 minutes environ

La future échéance du monde sans voitures à essence, prévue pour 2035, pourrait être menacée par la montée de la droite, et en particulier de l'extrême droite, lors des élections européennes. L'avenir de l'automobile est suspendu au vote européen.

La politique de l'Union européenne face à l'enjeu automobiliste

La transition vers une mobilité plus respectueuse du climat est au cœur des politiques européennes. L'interdiction des véhicules thermiques, y compris les hybrides, fixée pour 2035, en est une illustration.

Mais cette décision pourrait être remise en balance en fonction du résultat des élections européennes, prévues du 6 au 9 juin 2024, spécialement avec l'éventuelle ascension de la droite.

La vision du conservatisme sur la transition écologique

Les partis conservateurs, notamment l'Union allemande CSU-CDU, peuvent jouer un rôle clé dans cette situation. Manfred Weber, chef de la CSU et président du groupe PPE au Parlement européen, s'est exprimé sur la question.

Leur volonté : revenir sur l'arrêt définitif des moteurs thermiques adopté par l'Union Européenne. Toutefois, sans majorité au Parlement, la réalisation de cette ambition reste compliquée.

L'évolution de la scène politique européenne

L'échiquier politique européen connaît actuellement une tendance à la droite qui pourrait favoriser les partis favorables à l’abandon de l’interdiction des moteurs thermiques. Néanmoins, face l’enjeu d’importance mondial qu'est la crise climatique, maintenir la date butoir de l'abandon total du thermique semble être le choix de nombreuses forces politiques.

Le soutien de plusieurs constructeurs automobiles à cette transition vers la fin du thermique marque également un point décisif dans la détermination de cet horizon 2035.

La situation en France

En France, cette situation connaît une dimension supplémentaire avec la montée du Rassemblement National (RN). Jordan Bardella, dirigeant du RN, s'est opposé à l'arrêt des moteurs thermiques, en mettant l'accent sur son impact potentiel sur l'emploi et sur le plan social.

Selon lui, cet arrêt n'est pas une priorité dans un contexte global. Pour le moment, les sondages indiquent une montée du RN lors des prochaines élection européennes.